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    Tous aux abris, à la médiathèque de Montbéliard, samedi prochain !

    Lectures et échanges, suivis d'un apéritif, autour du Bunker, troisième témoignage. Une expérience au fond du trou. Des rencontres post-apocalyptiques : un chamane insistant, une vidéaste amoureuse, un anonyme en moule-burnes, un incinérateur, une chauve-souris, un môme citrouille... et j'en passe. Saurez-vous résister à vos démons ? La réponse : samedi, dans le bunker !

    Et en avant-goût, les premières lignes du témoignage, ici, et une visite guidée des lieux, là, en douze étapes, plus une porte d'entrée vers les autres témoignages !

    À samedi !

     

    Et deux, trois mots supplémentaires (ce qu'on en a dit), ici et ici !

     

    Si ça, c'est pas de la promo ! 


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  • Apéritif littéraire, à la médiathèque de Montbéliard, le 2 avril !

     

     

     

    J'aurai le plaisir de présenter Le bunker, troisième témoignage, lors d'un apéritif littéraire à la médiathèque de Montbéliard, le samedi 2 avril 2016, matin (10h30). Lectures et discussions autour de l'ouvrage avec le public, à prolonger autour d'un verre et d'un buffet franc-comtois. Et, en plus, tout le monde est convié !
    Un excellent moment en perspective, dont je me réjouis d'avance, organisé par Pascale Eglin et l'équipe de la médiathèque !

    Tous à vos agendas !


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  • L'ennui, par JFE

     

     

     

     

    Le recueil autour de "l'ennui" et dont je parlais déjà ici vient de paraître aux éditions Jacques Flament. Une petite centaine de contributions comme autant de variations sur le même thème, où se côtoient artistes en tous genres et pas mal d'auteurs amis. Et vous savez quoi, j'ai le plaisir d'en être.

    Le livre est disponible sur le site de l'éditeur. Y'a qu'à cliquer !


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  • Un petit mot, aussi, de la revue littéraire Harfang, dans son numéro 47 (nov 2015), à propos de L'anthologiste.

    Où l'on parle aussi de L'Anthologiste, dans la revue Harfang 

    Cliquer pour lire

    L'occasion d'éclairer le travail de cet éditeur numérique porté sur la nouvelle qui, face aux difficultés que rencontrent les petites structures éditoriales, a interrompu ses activités depuis des mois, mais dont les ouvrages sont toujours disponibles dans la plupart des librairies numériques, ouvrages parmi lesquels figurent deux anthologies (collection Histoires à lire...) auxquelles j'ai participé : Histoires à lire dans une salle d'embarquement (incluant ma nouvelle Fleurs blanches) et Histoires à lire sur le trône (incluant ma nouvelle La colère d'Achille).

    Où l'on parle aussi de L'Anthologiste, dans la revue Harfang        Où l'on parle aussi de L'Anthologiste, dans la revue Harfang

     


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  • La revue littéraire et semestrielle Harfang consacre une page de son numéro 47 (novembre 2015) à la collection Le Bunker des éditions Jacques Flament.
    Un éclairage sympathique, par une revue de Haute Qualité Littéraire !

    Où l'on parle du Bunker, dans la revue Harfang

    Cliquer sur la photo pour lire !


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  • Dans la revue Bloganozart (n°4), c'est "Open Air" pour mon "Rêve Mongol"

     

     

     

    Le n°4 de la revue littéraire Bloganozart vient de paraître et j'ai la chance de me trouver au sommaire avec une petite nouvelle qui prend l'air, intitulée Rêve Mongol. La revue me fait en outre l'honneur d'un portrait, signé Déborah Vincent, accompagné de la réédition de mon texte L'appel du large, 1er prix du 1er concours littéraire Bloganozart.
    Après le recueil A-Marée, sorti en avril dernier, voilà donc une aventure littéraire qui se prolonge, pour mon plus grand plaisir.

    Pour en savoir plus, allez ici ! Et , pour le commander (adresse : Association Bloganozart, 155 avenue Jean Jaurès, 75019 PARIS).


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  • J'aurai le plaisir de rencontrer les lecteurs et de leur proposer mes ouvrages, Le bunker troisième témoignage et Import-Export, les 24 (après-midi) et 25 (la journée) octobre 2015, à l'occasion du salon des auteurs "Savoureusement Lire" organisé dans le cadre de la Foire aux livres et du mois du livre de Belfort, au centre des congrès ATRIA de la cité.

    Au salon "Savoureusement Lire", dans le cadre de la Foire aux Livres de Belfort

      Au salon "Savoureusement Lire", dans le cadre de la Foire aux Livres de Belfort

     


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  • Alors que les duels littéraires vont bientôt commencer sur le site Nouveau Monde, dès le 12 septembre, et après que la liste des sélectionnés a été rendue, je me permets de partager quelques réflexions sur cette expérience de juré, à ce stade. Une expérience bien enrichissante qui permet de toucher du doigt la volatilité des goûts et des perceptions... 

    Dire d'abord qu'il y a trois textes qui se détachent, plébiscités par tous les jurés, trois textes parmi lesquels devrait, en toute logique, se retrouver le lauréat. Trois textes talonnés, cependant, par de sérieux challengers.
    Ces trois nouvelles figuraient parmi mes favorites (dans mes 8 premiers) mais n'étaient pas de celles que j'avais le mieux notées (l'une est tout de même arrivée 3ème de mon classement). Et j'ai été un peu surpris, de constater que l'un des deux textes qui m'avaient le plus séduit (l'autre arrivé 4ème de la sélection pourrait bien l'emporter sur le fil !) n'avait pas suscité le même enthousiasme chez tout le monde. Je me suis rassuré en constatant que ç'avait été aussi le cas pour d'autres jurés qui avaient particulièrement bien noté un texte sans que celui-ci emporte l'adhésion générale... ni la mienne. Ce qui relativise l'exercice... Il y a des écritures, des thèmes, qui "parlent" sans doute mieux à certains mais qui touchent moins universellement. 
    Ce qui m'a davantage surpris, c'est de ne pas retrouver dans la liste des 40 (les 32 sélectionnés + les 8 hors-compétition) 4 des nouvelles que j'avais placées dans mes 15 premières et d'y trouver d'autres qui m'avaient semblé plus approximatives. Du coup, j'ai parcouru à nouveau ces textes, en me demandant si j'avais "loupé" quelque chose mais mon point de vue n'a pas évolué. Toujours cette perception du lecteur si variable et cette subjectivité tellement imprévisible !

    Quelques considérations, aussi, sur les notations et la mienne en particulier.
    Chaque juré a évalué à sa façon, plus ou moins sévèrement, en utilisant une gamme plus ou moins large de notes possibles. 
    En ce qui me concerne, j'ai estimé les textes les uns par rapport aux autres et non de façon absolue en me référant à un modèle préétabli. J'ai donc attribué d'excellentes notes aux textes que j'ai préférés, puis de façon dégressive toujours relativement. Par ailleurs, j'ai été plutôt clément, et ai restreint mon champ de notation entre 5/20 et 19/20, ce qui a réduit l'amplitude de mes notes... et qui a peut-être, je m'en rends compte, desservi certains qui m'ont plu et qui sont passés à la trappe (l'écart entre ceux-ci et d'autres qui sont "passés" auraient pu être différents)... J'assume néanmoins. Je ne souhaitais pas mettre de note inférieure à 5, tant il me semble difficile de prétendre qu'il n'y a rien à sauver d'un texte. De la même façon, j'ai eu des difficultés à mettre plus de 18. Je m'y suis résigné afin de départager un peu mieux ma tête de classement mais je n'ai pu aller au-delà de 19, tant il peut toujours y avoir, selon moi, des points à améliorer. 

    Les duels vont donc commencer et les internautes vont pouvoir choisir leur nouvelle préférée sur le blog. Afin que cette expérience reste jusqu'au bout passionnante et que les résultats ne soient pas biaisés, j'espère (et c'est sans doute un vœu pieu) que chacun votera pour un texte et non pour un auteur et que cette joute littéraire restera littéraire et qu'elle ne deviendra pas le concours de celui qui a le plus d'amis virtuels ou de celui qui saura le plus mobiliser derrière son nom... 


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  • Import - Export

     

     

    L'envie de revenir sur mon recueil de nouvelles, Import-Export, paru en mai 2012 et toujours disponible chez Jacques Flament éditions.

    "Ulysse rentrait chez lui. Eux partent de chez eux. Leurs voyages sont tout autant semés d'embûches. Ils s'appellent Moussa, Zhen, Hanif, Maria ou Roberto. Certains n'ont pas de nom. Ils vivent à Paris ou à San Diego, en Norvège, au Niger ou en Chine. Ils sont le silence. Ils sont les clandestins. Ils se cognent aux portes de notre monde verrouillé et, parfois, les forcent.
    Des histoires inspirées de faits réels, pour accompagner ces femmes et ces hommes dans leur quête, les suivre dans leur périple. Fraternellement."

    4ème de couverture

     

     

    Un livre qui résonne plus que jamais aujourd'hui, dont j'ai écrit le premier texte, Lampedusa (que l'on peut lire ici), en 2007 et dont je relatais ainsi la genèse, lors d'une présentation : 
    "Des mots. Tout commence toujours par des mots. Ceux d'un homme. À la radio. Le matin. Tôt. J'ai l'esprit encore embrumé de sommeil. La voix retient néanmoins mon attention. Une voix rauque. De fumeur. Une langue étrangère. L’italien. Le journaliste traduit. L'homme raconte. Son quotidien de pêcheur. Sur une île dont je n'ai jamais entendu parler. Dont je n'avais encore jamais entendu parler. Et qui est devenue célèbre, depuis. Tristement. L'homme raconte. Il raconte son travail à Lampedusa. Il raconte les clandestins dans les coques de noix. Il raconte ses filets, dans lesquels s'accrochent les corps. Ses filets bousillés.
    Toute la journée, les mots me collent à la peau. Me poissent la cervelle. Et le soir, d'autres mots s'imposent. Les miens. Je suis pêcheur à Lampedusa. Comme mon père. Comme le père de mon père... Des générations que ça dure... Des mots qui s'acharnent. Obsédants. Comme une litanie. Il faut que j'écrive. Alors, j'écris.
    J'écris l'histoire d'un pêcheur à Lampedusa. Et cette histoire en entraîne d'autres. Des histoires fortes, qui se suffisent à elles-mêmes. J'écris celle de Jia, le cueilleur de myrtilles. De ces hommes sans nom, qu'on envoie par-dessus bord. De ce père perdu, à Agadès. De Maria, coincée à Longyearbyen et que l'on prend pour l'ours blanc. Les personnages se multiplient. Je les suis dans leur quête. Ils me prennent par la main. J'essaie de me faire tout petit. Les accompagne."

    Des faits qui se banalisent, notre lot quotidien. Les gens meurent dans des camions, les corps d'enfants s'échouent sur nos plages.On compte les cadavres. « C'est quoi, un migrant ? » me demande ma petite fille.

     

    Pour en savoir davantage sur le recueil : "on en parle !"
    Par ailleurs, 6 des textes présentés dans l'ouvrage ont été primés ou distingués lors de concours littéraire : Lampedusa (1er prix d'honneur, Talange 2007), Homme libre toujours tu chériras la mer (1er prix, Ecrire sans frontières 2010), Moi S tête de serpent (sélectionné (13ème) pour le recueil 2010 de Calipso), La course du sanglier... (sélectionné (7ème) pour le recueil 2009 de Calipso), Passer la frontière (3ème prix, Mortagne sur Sèvre 2011), Le touareg jardinier (finaliste, La Mandragore 2009)

     


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  • Jury "Nouveau Monde" : petit bilan d'étape

    Après une première lecture globale et attentive et pendant mon réexamen des textes, je prends le temps d'un premier bilan sur cette expérience de juré au sein d'un concours littéraire.

    Une soixantaine de nouvelles à lire, dans le registre de la SFFF et beaucoup de diversité. Des écritures maîtrisées qui côtoient de plus balbutiantes. Des récits structurés qui alternent avec de moins convaincants.
    Voici quelques observations qui n'engagent que moi, reflets de mon ressenti à la lecture des textes. Très subjectif, donc...

    1ère observation : la correction de la langue est vite devenu un critère primordial, ou plutôt un minimum requis (et je ne parle pas de coquilles ou de fautes oubliées, vite pardonnées...). Je me suis dit à la lecture de rares textes que l'auteur aurait pu se relire ou se faire relire... par simple respect pour le lecteur ! Et sans aller dans ces cas extrêmes, il s'est vite avéré que l'auteur sûr de sa forme avait un indéniable avantage sur son concurrent plus approximatif ou maladroit et ce, quelle que soit la qualité de l'histoire du second.
    2ème observation : comme je suis paresseux, la brièveté du texte constitue, a priori, un plus pour son auteur. Sauf que certains textes courts m'ont semblé plus fastidieux et rébarbatifs que des plus longs... Et cette réflexion me conduit à une autre : certains auteurs, peu nombreux, n'écrivent que pour se faire plaisir (le syndrome de Narcisse). Pourquoi pas ? Mais alors, mieux vaut garder ses textes pour soi et ne pas les soumettre à un lectorat...
    3ème observation : j'aime quand la forme s'accorde avec le fond. Une écriture classique, sans fioriture, pour un récit qui s'inscrit lui-même dans un certain classicisme ; ou une écriture exubérante pour un sujet, ou une histoire, un peu déjanté... Parfois, il est vrai, un contraste entre la forme et le fond provoque un décalage intéressant mais il convient que cela soit conscient, justifié et assumé... Si ce n'est pas le cas, il y a comme un hiatus.
    4ème observation : les styles proposés sont pour la plupart "sages" et plutôt classiques. Peu d'écritures baroques, inventives ou d'extravagances formelles. Il est vrai que parmi ceux qui s'y sont essayé, guère ont été convaincants. S'éloigner de la norme requiert une maîtrise encore plus affirmée de la langue.
    5ème observation : il me semble que pour une nouvelle, la règle de l'unité d'action est difficilement contournable, plus difficilement, en tout cas, que celles de l'unité de temps et de l'unité de lieu.
    6ème observation : des récits qui démarrent très bien s'enlisent, d'autres ne deviennent intéressants que dans les dernières lignes. Quelques excellents textes captivent du début à la fin.
    7ème observation : surtout pour une nouvelle, il convient d'éviter les descriptions trop longues surtout si celles-ci ne servent pas directement l'intrigue. Et dans le même ordre d'idée, l'étalage de ses connaissances sur un sujet donné est assez rebutant. On n'est pas obligé de balancer toutes ses infos ou tout son vocabulaire (inventé ou non) sur un sujet. Vouloir en mettre plein la vue se révèle souvent contre-productif. Il ne s'agit pas, là, d'un exposé.
    8ème observation : une situation de départ complexe ne s'accorde pas avec une résolution (trop) simpliste.
    9ème observation : je l'avoue, je préfère le fantastique et la science-fiction à la fantasy. Les auteurs de fantasy avaient donc, en ce qui me concerne, un handicap de départ. Certains s'en sont pourtant fort bien tirés !
    10ème observation : des auteurs veulent montrer qu'ils sont intelligents et prennent des postures. Cela agace, surtout quand le discours, les considérations (sur l'humanité, la science...) emperlent les poncifs et ne sont pas à la hauteur des ambitions. Du coup l'auteur intelligent paraît surtout imbu de lui-même. Ce qui ne peut que jouer contre lui... Un peu d'humilité ne nuit jamais.
    11ème observation : les textes à la morale un peu gentillette et éculée, porteurs de messages édifiants et assommants de banalité ont tendance à me... gonfler. Et, je le précise, je suis pourtant loin d'être un cynique.
    12ème observation : observation qui découle des deux précédentes. Il s'agit de la distinction entre le "dire" et le "montrer". Expliciter un message, donner texto son avis (que cela soit par l'intermédiaire d'un personnage ou du narrateur) du genre "l'humanité n'est pas à la hauteur" devient vite lourd ; le traduire par les faits, sous couvert du récit (des événements, des interactions entre protagonistes) sans en rajouter est plus percutant. Parier sur la sagacité du lecteur, qui n'a pas toujours besoin qu'on lui mette les points sur les i.
    13ème observation : je le savais déjà, mais c'est confirmé : élégance et humour noir font bon ménage.
    14ème observation : quand on ne peut pas décrocher, passionné par ce qu'on est en train de lire, qu'est-ce que c'est bon ! 
    15ème observation : à la lecture d'une petite quinzaine de textes, je me suis régalé. Une petite quinzaine !!! C'est beaucoup plus que j'imaginais avant de me lancer dans cette aventure. Autant de textes qui mériteraient de gagner... même si j'ai mes quatre ou cinq favoris ! 

     A suivre...


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