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© Illustration d'Amandine Camus
Presque tous les jours, à la même heure, je viens. J’attends au tournant les voitures qui vont trop vite, jette des confettis à leur passage. La plupart ne s’en rendent pas compte. Les morceaux de papier tourbillonnent autour des carlingues, volent dans leur sillage et se posent doucement sur le bitume avant d’être entraînés par le souffle de la suivante.
Les protagonistes : le narrateur, les chauffards et les oiseaux
Innocent et Saint François.
Titre auquel vous avez échappé : Le bonheur est dans le préConfettis, une nouvelle à lire dans le recueil Un si doux mirage, paru chez Zonaires.
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La médiathèque de Montbéliard m'a invité le samedi 4 mai 2024, à partir de 10h30, à rencontrer les lecteurs et habitués des lieux, à l'occasion d'un de ses apéritifs littéraires. En compagnie de Céline Stévenot et de son équipe de la médiathèque, j'y présenterai mon recueil de nouvelles Un si doux mirage, paru chez Zonaires.
Lectures et discussions autour de l'ouvrage à prolonger par des échanges autour d'un verre et d'un buffet. Un chouette moment de convivialité auquel tout le monde est convié !
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Salon des plumes comtoises, samedi dernier, à Delle. Pas un bouquin vendu. Nada. C’est la première fois que je reviens complètement bredouille d’un salon. J’étais toujours parvenu à me libérer d’un ou deux exemplaires, jusque-là. De quoi sauver ma journée. C’est surprenant, quand j’y pense. Surprenant que ce ne me soit pas déjà arrivé. Oui, ce qui est surprenant, à y réfléchir, c’est que je m’en sois toujours tiré avec un minimum de ventes. En tout cas, ce bilan nul du salon ne contribue pas à me remonter le moral. Je traverse décidément une période difficile.J’ai été contacté par une professeur de français d’un collège, qui souhaite que j’intervienne dans une classe de 4ème, à partir de l’ouvrage collectif Brèves revisitées paru chez Zonaires. Elle a demandé à ses élèves de s’inspirer, comme on l’a fait, de brèves, de l’actualité, pour écrire une nouvelle. Cela m’intéresse. Je ne suis jamais encore intervenu dans une classe. En médiathèque, en milieu carcéral, mais jamais encore au sein d’un établissement scolaire.
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© Illustration d'Amandine Camus
L’autre, jean et sweat-shirt à capuche, roulait sans discontinuer des épaules, à la façon du puma qui ronge son frein. Il avait visionné maints reportages animaliers et, de leur étude, tiré un convoité savoir. Il pouvait avec aisance restituer de la bête la démarche souple et puissante, qui faisait se gondoler les jeunes filles du secteur et se mordre les doigts ses copains, fâchés de découvrir un peu tard l’effet des ondulations félines sur les mirettes langoureuses.
Les protagonistes : Momo Maestro, Édouard, Manitou
Des hommes et des façades
Titre auquel vous avez échappé : Les murs porteursAilleurs les murs sont moins gris, une nouvelle du recueil Un si doux mirage, disponible chez Zonaires.
Nota : une version antérieure de cette nouvelle a été publiée en 2016 au sein du collectif des éditions Antidata : Parties communes.
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Une jeune femme, mère d'une camarade de classe de mon fils, s'est pendue. Toujours le sourire, rayonnante et aimable. Je la croisais souvent. Elle s'occupait d'enfants en bas âge. Elle courait parfois le long du canal. On n'a aucune idée de la souffrance des gens. Triste.
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© Illustration d'Amandine Camus
Ils s’agitent devant ta bagnole en flamme. Lèvent les bras au ciel, tournent autour. Tu as l’impression qu’ils dansent. Une danse de la joie. Ils t’évoquent des Indiens. Tu as cette image, d’Indiens encerclant un feu, la nuit. Ils lancent des hou hou, tapent le sol des pieds, brassent l’air avec d’amples mouvements. Tu as cette image.
Les protagonistes : le narrateur et les Indiens
Au feu : la voiture
Titre auquel vous avez échappé : Bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément.Nuit Cheyenne, une nouvelle à lire dans le recueil Un si doux mirage, publié par les éditions Zonaires.
Nota : une version antérieure de Nuit Cheyenne est parue dans le n°38 de la revue Dissonances (mai 2020)
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Jeter. Tout jeter. Et renoncer.
Je veux bien croire que le roman est perfectible, qu'il requiert du travail et je serais prêt à revenir dessus, à le transformer si, à la fin, se profilait sa publication, si sa refonte se concrétisait en publication, si j'avais quelque assurance que tout ça n'était pas vain.
Je me sens vidé. Anéanti. Face à l'absurdité de tout ça. Il n'y a que l'écriture qui m'anime et il n'y a qu'elle qui me renvoie, au bout du compte, à mon néant. Ce néant qu'induit la non-reconnaissance. Il n'y a pas grand chose à quoi je puisse me rattacher.
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© Illustration d'Amandine Camus
— Tu ne pourras pas partir.
J’ai été surpris; je ne m’attendais pas à une telle déclaration. Pas certain d’avoir bien entendu, j’ai sollicité des précisions.
— Comment ça: je ne pourrai pas partir?
— Tu verras: tu ne pourras pas partir, a-t-il répété.Les protagonistes : le narrateur, Fabien et la petite ville
La quête : se tirer de là
Titre auquel vous avez échappé : Un jour sans finSans issue, une nouvelle du recueil Un si doux mirage, à découvrir chez Zonaires.
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J'aurai le plaisir de me joindre aux Plumes Comtoises, à l'occasion d'un salon du livre organisé à Bart (25), à la salle Coulon, derrière la mairie (rue de la mairie), le 23 mars 2024. Je présenterai et proposerai mes ouvrages de 10h à 18h aux lecteurs et échangerai volontiers avec eux.
Un moment convivial et littéraire que j'espère partager avec nombre de visiteurs !
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Il n'y a personne dans la ville
Que moi
Un dimanche sans toiDes pavés roulent sous la langue
Je les crache
Pluie météoresTous les mots que je n'ai pas dits
Tout à l'égout.
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