• J'aurai le plaisir de me joindre aux Plumes Comtoises, à l'occasion d'un salon du livre organisé à Bart (25), à la salle Coulon, derrière la mairie (rue de la mairie), le 23 mars 2024. Je présenterai et proposerai mes ouvrages de 10h à 18h aux lecteurs et échangerai volontiers avec eux.
    Un moment convivial et littéraire que j'espère partager avec nombre de visiteurs !

    Salon du livre à Bart, le 23 mars 2024


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  • Il n'y a personne dans la ville
    Que moi 
    Un dimanche sans toi

    Des pavés roulent sous la langue
    Je les crache
    Pluie météores

    Tous les mots que je n'ai pas dits
    Tout à l'égout.

     

    Mots météores


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  • © Illustration d'Amandine Camus

     

    Trois semaines suffisent à extraire le jus d’Octave, de Félicien et de Zélie. Rien qu’un filet dénué de consistance. Les gamins résistent à peine. Sans doute, chez eux, l’ambiance ne prête pas aux envolées lyriques. Une bonne dose de plomb leur a été infusée dans la cervelle. La machine a vite fait de malaxer leurs velléités.

    Les protagonistes : Morphée et ses vaches à rêves.
    Enjeu : alimenter le machinarium
    Titre auquel vous avez échappé : Matrix

    L'attrape-rêves, une nouvelle à lire dans le recueil Un si doux mirage, paru chez Zonaires.


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  • (...)
    Je m’interroge de plus en plus sur la poursuite de ce journal. L’intérêt est limité. Je crois que cette forme n’est pas pour moi. Je ne suis pas un diariste. Je me sens beaucoup plus libre dans la fiction, en dis beaucoup plus long sur moi, les autres et le monde à travers la fiction. Le filtre de la fiction qui permet les audaces et de gratter là où ça pue.
    (...)

    Journal, extrait du jour J+71, 15/01/2019


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  • Fleur bleue

    © Illustration Amandine Camus

     

    Assis, adossé à un mur, les bras enroulés autour des genoux, il attendit. Il épiait les regards, au vol les attrapait sans parvenir à les maîtriser; ils glissaient sur lui, fuyaient au premier battement de paupières. Je les tuerai tous, ruminait-il.

     

    Les protagonistes : le vagabond et la fleur bleue
    Ressort : la haine
    Titre auquel vous avez échappé : French Psycho 2

    Fleur bleue, une nouvelle du recueil Un si doux mirage, paru chez Zonaires.


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  • (...)
    Hier, déjeuner avec les membres des Plumes Comtoises. Pour un petit bilan des activités du groupe littéraire et le point sur les salons à venir. Avec toujours pour objectif de sillonner les environs avec nos livres. Le moyen de les diffuser et de porter la bonne parole dans nos campagnes. Le noyau dur du groupe est dynamique. Il est exclusivement constitué de femmes. Il n’y a pas à dire, je le constate de plus en plus, ce sont elles qui ont l’énergie, qui sont à l’origine des initiatives et qui les soutiennent, qui conduisent les projets et les mènent à terme. Il faudrait leur libérer totalement le champ, dans tous les domaines. Notre pays s’en porterait mieux.
    À côté, je me sens complètement incapable et inutile.
    (...)

    Journal, extrait du jour J+69, 13/01/2019


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  • © Illustration d'Amandine Camus

     

    Elle rougit. Il l’invita à entrer. Elle s’avança, de l’hésitation dès l’abord, le plancher pour horizon. Elle s’attarda sur les murs, le mobilier, les fenêtres, tandis que le fils l’assaillait de détails. Il donna ses directives, formula ses attentes. « Ils ont leurs habitudes. » Elle répondit oui, oui. « Des horaires à respecter! » Elle hocha timidement la tête.

     

    Les protagonistes : Roseline, le fils, la vieille et le vieux
    Enjeu : service à la personne
    Titre auquel vous avez échappé : Roseline et les vieux

    Dans un bocal, une nouvelle à lire dans le recueil Un si doux Mirage, disponible chez Zonaires.


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  • (...)
    J’ai écrit les premières lignes d’une micro-nouvelle. Enfin. Me revoilà dans le jeu. Pour un texte bref mais qui a le mérite de remettre mon écriture en branle. De me replonger dans le bain et de jouir à nouveau de ce sentiment d’euphorie qui accompagne chaque geste créateur. Et qui me permet de reléguer au second plan l’attente.
    Je prévois d’écrire quatre nouvelles d’ici les prochaines vacances scolaires, dont une d'au moins 9000 secs. Une ambition raisonnable. Un objectif atteignable. Quatre, ce serait déjà bien. Vu les circonstances et mon moral à zéro.
    (...)

    Journal, extrait du jour J+67, 11/01/2019


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  • Le silence ou le bruit

    © Illustration d'Amandine Camus

     

    Soudain, le lecteur s’arrêta. Plus aucune note n’en jaillit. Mathieu se décomposa. Il arracha son portable de sa poche, le secoua frénétiquement pour en extraire d’ultimes volutes sonores. Persuadé que la machine recelait un fond de musique mais qu’elle rechignait à le lui restituer. Il la tritura, la malmena. N’extirpa rien de mieux qu’un craquement inopportun quand, du pouce, après maints essais infructueux, il pressa une fois de trop le bouton marche/arrêt.

     

    Les protagonistes : Mathieu, le voisin, Florence, la blouse blanche
    Titre auquel vous avez échappé : Et on remet le son !

    Le silence ou le bruit, une nouvelle à découvrir dans le recueil Un si doux mirage, paru aux éditions Zonaires.


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  • Le réseau de la nouvelle est un regroupement d'acteurs de l'édition, adeptes de la forme courte, réunis afin de mutualiser leurs efforts, leurs moyens, leurs réseaux, pour la soutenir, la développer et la promouvoir, notamment à travers des événements littéraires, organisés durant l'année. Un modèle collaboratif et coopératif dont on ne peut que se féliciter.

    Le réseau de la nouvelle

    Le groupe offre un bel aperçu de ce qui se fait autour de la nouvelle (trop souvent aujourd'hui reléguée dans les marges de la production littéraire), témoigne de sa vitalité par la diversité et le foisonnement des démarches et des propositions. Il compte plusieurs dizaines de membres, parmi lesquels des éditeurs avec lesquels j'ai la chance de travailler, tels qu'Antidata (avec trois collectifs) et Zonaires qui a publié mes trois derniers recueils personnels (et plusieurs autres textes en collectifs). Je me réjouis que Zonaires ait rejoint cette aventure solidaire et, par son biais, d'y être aussi associé. On y trouve également Rue Saint Ambroise, l'un des précurseurs à l'initiative et à la manœuvre de ce réseau, qui a déjà beaucoup œuvré pour la diffusion de la nouvelle (patrimoniale et contemporaine) à travers sa revue (à laquelle j'ai eu le plaisir de contribuer) et qui, depuis quelques années, s'est aussi lancé dans l'édition.

    L'on peut suivre les activités et l'actualité du réseau, découvrir ses membres, sur le site suivant : reseaudelanouvelle.fr

     


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