• Dans la revue Bloganozart (n°4), c'est "Open Air" pour mon "Rêve Mongol"

     

     

     

    Le n°4 de la revue littéraire Bloganozart vient de paraître et j'ai la chance de me trouver au sommaire avec une petite nouvelle qui prend l'air, intitulée Rêve Mongol. La revue me fait en outre l'honneur d'un portrait, signé Déborah Vincent, accompagné de la réédition de mon texte L'appel du large, 1er prix du 1er concours littéraire Bloganozart.
    Après le recueil A-Marée, sorti en avril dernier, voilà donc une aventure littéraire qui se prolonge, pour mon plus grand plaisir.

    Pour en savoir plus, allez ici ! Et , pour le commander (adresse : Association Bloganozart, 155 avenue Jean Jaurès, 75019 PARIS).


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  • J'aurai le plaisir de rencontrer les lecteurs et de leur proposer mes ouvrages, Le bunker troisième témoignage et Import-Export, les 24 (après-midi) et 25 (la journée) octobre 2015, à l'occasion du salon des auteurs "Savoureusement Lire" organisé dans le cadre de la Foire aux livres et du mois du livre de Belfort, au centre des congrès ATRIA de la cité.

    Au salon "Savoureusement Lire", dans le cadre de la Foire aux Livres de Belfort

      Au salon "Savoureusement Lire", dans le cadre de la Foire aux Livres de Belfort

     


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  • Sur le thème, ma fille s'est amusée... s'est juste amusée, insiste-t-elle. Cela restera donc entre nous.

    Illustration

     


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  • Heureusement, j'ai ma tour d'ivoire. Elle est fragile, pas bien étanche et branle sur ses bases. Je la rafistole, colmate les brèches et fais comme si. Ça tangue un peu. C'est du provisoire.
    Des fois, j'oublie que j'ai eu mal alors j’entrebâille la porte, laisse fuiter le monde. Je me le prends pleine face. Jusqu'au dégoût. La nausée. Il emporte tout sur son passage. Je me sens fétu. Je ne me sens pas raccord. Étranger.
    Heureusement, j'ai ma tour d'ivoire. Mon petit château de cartes, mon moulin à vent. Je me noierais, sinon.


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  • Un petit éclairage, ici, (et un retour !) sur le blog d'Erik Vaucey qui mérite le détour, non seulement parce qu'on y trouve, comme il est fréquent dans les blogs d'auteurs, certains de ses textes (dont je recommande chaudement la lecture), la plupart s'inscrivant dans le registre de la SF, qu'on y découvre, bien entendu, son actualité littéraire, mais aussi parce qu'il est résolument tourné vers les autres... Et dans le milieu des auteurs, très individualiste, cela est suffisamment rare pour être salué.
    Erik Vaucey consacre, en effet, une bonne partie de ses pages, à mettre en valeur ses consœurs et confrères nouvellistes (et j'ai eu le plaisir d'en être), par le biais d'entretiens vivants et bienveillants. L'opportunité d'additionner les expériences, les trajectoires, les "visions" et le rapport que chacun a avec l'écriture et le monde de l'édition. Il en découle un vaste et très instructif panorama sur la nouvelle, aujourd'hui, et la place qui lui est faite.
    Une initiative précieuse, donc, qui permet de mettre à l'honneur, la Nouvelle et une démarche généreuse de compagnonnage, que l'auteur poursuit par la création d'un groupe sur facebook, et d'une page d'actualités sur son blog.

    Le blog d'Erik Vaucey est indéniablement un blog à suivre ! 


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  • Les gencives nues de Joice Heth

    Joice n'est plus bonne à rien. Lindsay, le sait qui s'est bien fait avoir en l'achetant à ce planteur du Kentucky. Il croyait pourtant que son allure de momie ambulante attirerait le chaland, qu'il en tirerait un peu de beurre pour ses épinards. Mais non, le public, ça ne l'intéresse pas. Alors, quand Barnum pose ses mille dollars sur la table, devant lui, il n'hésite pas. L'esclave noire, il la lui fourgue avec ses félicitations. Bon débarras !

    Phil le Magnifique, qui a l’œil et beaucoup de nez, prend Joice sous son aile et lui arrache séance tenante les six ou sept dents qu'il lui reste.
    — Souris, enjoint-il à la vieille femme.
    Elle sourit. Barnum approuve, satisfait. Il ne s'est pas trompé : édentée, elle paraît cinquante ans de plus.


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  • "le lecteur s'ennuie", tel est le titre de ma nouvelle rubrique inspirée du récent projet de l'éditeur Jacques Flament, grand agitateur d'idées devant l'éternel, dont voici le propos : "globalement, les gens s'emmerdent énormément". La phrase en exergue se pose là en point de ralliement pour l'édification d'un ouvrage encyclopédique sur l'ennui dans ses grandes largeurs. JFE appelle toutes les bonnes volontés à participer et ouvre ses portes aux contributeurs les plus variés pourvu qu'ils répondent à quelques contraintes très limitées. 

    Pour tout savoir du projet, se rendre ici !
    Et quelques précisions supplémentaires de l'éditeur :

    "- format A4 PDF finalisé par le contributeur ;
    - noir et blanc (pas de couleur) ;
    - carte blanche sur le sujet.
    Dessinateurs, détourneurs d'images, peintres, photographes, auteurs, polémistes, pamphlétaires, que vous soyez des jouisseurs de l'ennui ou imperméables ou incrédules face à ce sentiment, manifestez-vous, exprimez-vous…
    Ce premier sujet s'inscrit comme une première étape d'une série de recueils thématiques autour de grands sujets de société que je voudrais mettre à jour. Et de son succès dépendra évidemment la suite de ce projet.
    Autrement, je remiserai mes prétentions encyclopédiques collectives au vestiaire et mes initiatives futures en veilleuse, comme il se devra par la force des choses !
    Vous connaissez des amis qui sont passionnés par le sentiment de l'ennui ou vous l'êtes personnellement ?
    Partagez ou envoyez vos contributions à : jfe.globalement@gmail.com
    Dead-line : 15 novembre 2015 !"

    J'ai envoyé mon petit texte et me suis pris au jeu. Sur ma lancée, j'ai conçu une nouvelle rubrique pour ce blog, rubrique dans laquelle s'inscrit ce petit préambule et auquel s'ajoutera très bientôt une première facétie.

    À suivre...


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  • Bah... oui, quoi ! Le temps de lever, de redescendre le guidon à la hauteur de la petite, je suis déjà arrivé à l'école, moi ! En plus, en position basse et aérodynamique, ça roule très bien... Et puis quand même : quel style !

    Portrait en trottinette

     

    ... by ma fille.


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  • Le petit prince est mort sur une plage. C'était hier, depuis toujours, autant dire des siècles. On s'habitue aussi à la mort du petit prince. Il demandait : « dessine-moi ton pays ! » Mais personne ne voulait.
    Alors l'autre jour, j'ai pris un crayon et dessiné des grilles. Derrière, il y avait mon fils qui refusait de regarder ; il regardait quand même. Il pleurait. Il n'acceptait pas que le petit prince soit mort. Je lui ai dit : « maintenant, tu n'es plus un enfant ».


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  • Alors que les duels littéraires vont bientôt commencer sur le site Nouveau Monde, dès le 12 septembre, et après que la liste des sélectionnés a été rendue, je me permets de partager quelques réflexions sur cette expérience de juré, à ce stade. Une expérience bien enrichissante qui permet de toucher du doigt la volatilité des goûts et des perceptions... 

    Dire d'abord qu'il y a trois textes qui se détachent, plébiscités par tous les jurés, trois textes parmi lesquels devrait, en toute logique, se retrouver le lauréat. Trois textes talonnés, cependant, par de sérieux challengers.
    Ces trois nouvelles figuraient parmi mes favorites (dans mes 8 premiers) mais n'étaient pas de celles que j'avais le mieux notées (l'une est tout de même arrivée 3ème de mon classement). Et j'ai été un peu surpris, de constater que l'un des deux textes qui m'avaient le plus séduit (l'autre arrivé 4ème de la sélection pourrait bien l'emporter sur le fil !) n'avait pas suscité le même enthousiasme chez tout le monde. Je me suis rassuré en constatant que ç'avait été aussi le cas pour d'autres jurés qui avaient particulièrement bien noté un texte sans que celui-ci emporte l'adhésion générale... ni la mienne. Ce qui relativise l'exercice... Il y a des écritures, des thèmes, qui "parlent" sans doute mieux à certains mais qui touchent moins universellement. 
    Ce qui m'a davantage surpris, c'est de ne pas retrouver dans la liste des 40 (les 32 sélectionnés + les 8 hors-compétition) 4 des nouvelles que j'avais placées dans mes 15 premières et d'y trouver d'autres qui m'avaient semblé plus approximatives. Du coup, j'ai parcouru à nouveau ces textes, en me demandant si j'avais "loupé" quelque chose mais mon point de vue n'a pas évolué. Toujours cette perception du lecteur si variable et cette subjectivité tellement imprévisible !

    Quelques considérations, aussi, sur les notations et la mienne en particulier.
    Chaque juré a évalué à sa façon, plus ou moins sévèrement, en utilisant une gamme plus ou moins large de notes possibles. 
    En ce qui me concerne, j'ai estimé les textes les uns par rapport aux autres et non de façon absolue en me référant à un modèle préétabli. J'ai donc attribué d'excellentes notes aux textes que j'ai préférés, puis de façon dégressive toujours relativement. Par ailleurs, j'ai été plutôt clément, et ai restreint mon champ de notation entre 5/20 et 19/20, ce qui a réduit l'amplitude de mes notes... et qui a peut-être, je m'en rends compte, desservi certains qui m'ont plu et qui sont passés à la trappe (l'écart entre ceux-ci et d'autres qui sont "passés" auraient pu être différents)... J'assume néanmoins. Je ne souhaitais pas mettre de note inférieure à 5, tant il me semble difficile de prétendre qu'il n'y a rien à sauver d'un texte. De la même façon, j'ai eu des difficultés à mettre plus de 18. Je m'y suis résigné afin de départager un peu mieux ma tête de classement mais je n'ai pu aller au-delà de 19, tant il peut toujours y avoir, selon moi, des points à améliorer. 

    Les duels vont donc commencer et les internautes vont pouvoir choisir leur nouvelle préférée sur le blog. Afin que cette expérience reste jusqu'au bout passionnante et que les résultats ne soient pas biaisés, j'espère (et c'est sans doute un vœu pieu) que chacun votera pour un texte et non pour un auteur et que cette joute littéraire restera littéraire et qu'elle ne deviendra pas le concours de celui qui a le plus d'amis virtuels ou de celui qui saura le plus mobiliser derrière son nom... 


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