• Un regard aux ailes de libellule

    Max Ernst : Thirty-Three Little Girls set ou for the White Butterfly Hunt

    1958 - Huile sur toile
    Musée Thyssen -Madrid

     

    "Tout afflue, dit le Maître de Ho. Tout déborde. Tout est là.
    Un regard aux ailes de libellule se pose sur la personne aimée, et rime le Monde sans le connaître celui qui doit le chanter."

     Monde (Épreuves, exorcismes) - Henri Michaux

     


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  • La grève des transports...

     

    … c'est plus de linge sale à laver en famille.

    Par AC©


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  • Prendre le large, aux éditions ZonairesPrendre le large est un ouvrage collectif conçu et réalisé par les éditions Zonaires, sur le thème de l'errance. Il regroupe nouvelles, récits, poèmes, dessins d'une vingtaine d'auteurs et artistes, chacun porteur d'une vision, d'une expression, d'une réflexion conférant à l'œuvre sa densité et sa richesse. Je me suis joint au projet et y ai contribué avec un texte intitulé Topo
    Après mes participations aux trois précédents collectifs de Zonaires (Les cent derniers jours, Rendez-vous après la fin du monde, Brèves revisitées), une belle manière de prolonger l'aventure avec cette passionnante maison d'éditions !

    Au sommaire, j'ai donc le plaisir de figurer aux côtés de : Danielle Akakpo, Estelle Berger, Désirée Boillot, Élisabeth Braure, Jean Calbrix, Dominique Chappey, Annick Demouzon, Alain Emery, Papa Malick Fall, Aziz Fatkhou, Françoise Guérin, Jean Gualbert, Guan Jian, Joël Hamm, Patrick L’Ecolier, Julie Legrand, Laurence Marconi, Nathalie Sougnoux, Élodie Torrente.

    Par ailleurs et en solidarité, 2 euros par exemplaire vendu seront reversés à l'association l'APARDAP (association de parrainage républicain des demandeurs d'asile et de protection).

    Pour tout savoir sur le livre et pour se le procurer, il suffit de se rendre ici, sur le site des éditions Zonaires.

    Et en prime, quelques images pour Prendre le large (bande annonce conçue par Zonaires) :


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  • Le messager de la liberté

     

    À Bethel, Connecticut, c'est le temps de l'apprentissage. Barnum fonde un journal The Herald of Freedom (Le messager de la liberté), y fourbit ses armes et ses slogans à l'emporte-pièces. Les calvinistes rigoristes et sectaires des environs en feront les frais. L'un, pasteur accusé d'exploiter un orphelin, voudra défendre sa réputation. Et l'enverra passer deux mois en prison pour lui faire passer l'envie de la politique. Phinéas Taylor retient la leçon. Il épouse Charity et, bye bye les illuminés et les forcenés de la foi, s'installe à New York. Il se reconvertira dans le show business, où il aura des coudées plus franches. Le rapport à la vérité s'y révélera plus adapté à ses ambitions. Il pourra y déployer l'étendue de ses talents de bateleur.

     

    PT Barnum et son épouse Charity Hallet
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:P.T._and_Charity_Hallett_Barnum_c1860.jpg  


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  • Puis-je me résoudre à un tête-à-tête avec mes mots ? Leur existence suspendue à la mienne seule. Ils n'ont de réalité que celle que je leur accorde. Il suffira que je disparaisse pour qu'ils se dissipent à leur tour et réduisent mes heures à eux consacrées à une absurdité irrémédiable. Le sens du néant. Et je me dis que c'est l'empreinte que je laisserai, ce néant, une empreinte qui aura le mérite de ne peser ni sur les générations à venir, ni sur la terre. Rien ou presque n'aura souffert de mon passage ici ; j'aurai marqué le monde comme une plume un sol en béton. Pffuitt. Je me volatiliserai avec mes milliers de mots. Plus rien n'en subsistera. Il y a du tragique dans ce destin, où la vie se réduit à rien. L'insignifiance et le désespoir. Les consolateurs y trouveront l'expression d'un peu de sagesse. Vanité...

    Tête-à-tête


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