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Journal, extrait du jour J+8, 13/11/2018
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J’ai souvent l’impression que certains auteurs n’écrivent que pour eux-mêmes. Rien de mal à cela. Mais pourquoi publier ? Il faut parfois tant d’efforts au lecteur pour entrer dans un texte. Des efforts pas toujours récompensés, quand la réflexion, la conscience, le sentiment, au final, sonnent creux. L’indigence du propos, parfois, maquillée sous des contorsions verbales. Le talent chez les grands est dans la transmission. Ils proposent des branches auxquelles s’accrocher et emportent dans leur vaste monde de mots et de pensées.
Je n’accroche pas. Je passe. Le monde littéraire est peuplé d’imposteurs, de m’as-tu-vu, de grandes gueules. Et de pigeons. La lèpre de l’époque : l’apparence, le clinquant…
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