-
L'a mis son p'tit costard, papa,
Son p'tit costard pelliculé
L'a d'la shit dans les idéesDes étreintes des empoignades
Le dos les épaules la nuque
La main du gars qui rime avecTouch my money body partner
Plante un poignard fin de partie.
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Trois_Mousquetaires/Texte_entier
page 461
votre commentaire -
Harfang est une très chouette revue dédiée à la nouvelle, dont la qualité et l'exigence sont bien connues des lecteurs et des auteurs. J'ai à elle un attachement particulier car elle a été la première à publier l'un de mes textes (et donc à me faire confiance), c'était il y a 10 ans et c'était pour le n°33 (Octobre 2008). Il s'agissait alors de ma nouvelle Lampedusa, primée à Talange et intégrée depuis dans mon recueil Import-Export (JFE, 2012) dont, d'ailleurs, la revue a parlé ici (coup de cœur de l'été 2012).
Je suis aujourd'hui heureux et fier d'en retrouver les pages, à l'occasion de son 52ème numéro (mai 2018), avec ma nouvelle Les enfants d'Ulhasnagar. Le sommaire est, comme d'habitude chez Harfang, passionnant (cf photo) et j'invite bien entendu tout le monde à se procurer un exemplaire, voire à s'abonner. Il suffit de se rendre ici pour savoir comment faire.
votre commentaire -
J'aurai le plaisir de rejoindre les plumes comtoises avec mes ouvrages et de rencontrer les lecteurs de L'Isle sur le Doubs (25) le samedi 2 juin 2018, de 14h à 18h à la salle des fêtes, à l'occasion d'un salon littéraire organisé à l'initiative de la plume Cécile Ama Courtois et par le collège Paul Elie Dubois. Ce sont donc les collégiens qui seront à la manœuvre pour faire de cette rencontre littéraire un moment ludique et convivial, avec plein d'animations littéraires en prévision, notamment la remise des prix d'un concours de nouvelles écrites par les élèves. Une très sympathique manifestation en prévision !
votre commentaire -
Il a des pavés plein les bottes, les poings dans les poches.
Il n'a rien sous le coude, plus un tour dans sa manche.Il est fatigué de tout ça.
Ses illusions des bleus à l'âme.
Il en a gros sur le cœur.
Une croix dessus.
votre commentaire -
Il suffit d'un peu d'imagination et d'un brin de savoir-faire.
Une queue de poisson, un buste d'orang-outan bien conservés feront l'affaire. Une attention particulière à l'assemblage sera indispensable. Que les coutures ne craquent pas, qu'elles se fondent toujours bien dans la chair. On parsèmera d'écailles la tête, de poils les nageoires. Et l'on fabriquera une belle histoire pour donner un peu de crédit à l'ensemble.
Barnum, orfèvre en la matière, racontera la sienne. Il comptera sur un complice pour endosser le costume du savant. Il lui trouvera un nom, une nationalité et des diplômes et le tour sera joué. La chimère pourra être présentée au public.https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1817333
votre commentaire -
Origines et naissance du mythe. Il s'agit là de refonder le monde et de lui trouver une nouvelle géographie de l'âme après la dévastation de l'ancien. La femme raconte son amour pour Igor, l'homme né de l'union de l'eau et de la terre, de la femme poisson et de l'homme ours, figé dans une nature atemporelle et matricielle qui a recouvré sa toute puissance magnifique. Matricielles, comme le sont ces figures féminines qui portent la parole, la connaissance et la mémoire, femmes griot, femmes chamans, medicine women ou baba yaga détentrices des secrets de l'univers, alors que les hommes, muets ou aveugles, restent "englaisés" dans leur animalité et leur environnement. Car la nouvelle humanité naîtra des femmes et elles la bâtiront sur le corps mythique d'Igor.
Il s'agit bien d'un roman postacopocalyptique mais davantage qu'à Cormac Mc Carthy et à La route, l'on songe à Antoine Volodine et à son post-exotisme ainsi qu'à Sylvie Germain et notamment à son A la table des hommes (sa première partie, notamment), tant par l'écriture, précise, limpide et poétique de Laurine Roux (dont on connaissait déjà le très grand talent (voir ici)) qui confère à ce roman une beauté poignante et une atmosphère étrange, que par la place primordiale qui est réservée à la nature (on pensera ici à Thoreau et Giono, pour ne citer qu'eux), personnage à part entière dont le lecteur, à l'instar des héros du livre, ne peut qu'accepter l'emprise. Il émane tout au long et à la fin de de ce superbe texte une mélancolie paisible qui bouleverse et qui le rend essentiel.Une immense sensation de calme, de Laurine Roux, aux éditions Le Sonneur, dans toutes les librairies.
2 commentaires -
Un bien sympathique article sur la soirée littéraire du 6 avril 2018 à Champagney, rédigé par Alain Jacquot-Boileau, est paru dans l'Est Républicain du 14 avril 2018.
Cliquer sur l'image pour lire l'article
Merci à lui et à toutes les personnes présentes (et en particulier à Isabelle André Philippi, initiatrice de cette soirée) à la médiathèque de Champagney pour cette très agréable rencontre.
votre commentaire -
Janka franchit le seuil de la rotonde. Face à son nouvel environnement, conclut à une erreur de transmutation. Des lames incandescentes cisaillaient le désert vitrifié qui s'étendait devant lui. L'enveloppe qu'il avait endossée était inadaptée. Ici, dans ce corps de blatte, pas même une heure il ne survivrait.
Les antennes en berne, il se résigna.
votre commentaire -
-
J'aurai le très grand plaisir de rencontrer les lecteurs de la médiathèque de Champagney et des environs, le vendredi 6 avril 2018, à partir de 20h, pour un "café littéraire". Je parlerai de mon parcours, de mon travail et présenterai mes ouvrages. L'occasion d'un échange autour de l'écriture et de la lecture, organisé par Isabelle André-Philippi et l'équipe de la médiathèque, dont je me réjouis d'avance.
A lire, l'annonce faite dans l'Est Républicain, dans son édition du 28 mars 2018 : (cliquer sur l'image pour la lire)
votre commentaire