• Gelsomina

     

    Oh, Gelsomina, Juliette des Esprits, je me souviens de ton visage. Grands yeux écarquillés, nez retroussé, bouche en cœur. Ta bouille ronde de clown céleste. Tu étais lune et soleil.

    Gelsomina mon ange, ton image hante mes rêves en noir et blanc. Tu danses sur les notes de Nino, virevoltes au lancer de mots du funambule fou. Tu ris, irradies et ranimes les flammes étouffées.

    Toi, l'innocence bafouée, combien tu as souffert. L'âme sur la main, tu la lui offrais et lui, te rouait de coups. Regarde-le, maintenant qu'il t'a perdue. Cette brute de Zampano, briseur de chaînes et phénomène de foires. Oui, Gelsomina, ma Giuletta, regarde-le fondre en larmes sur la plage. Il ne sait plus où il est. C'est toi qui le fais pleurer.


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    Ma darling Clémentine, sors ton Browning.
    Y'a Ringling, qui monte sur le ring.

    Cash, il t'offre le monde.
    Mais toi, ce que tu veux, c'est veiller sur ta caisse
    Et soigner les rhumatismes de Joseph

    à Plombières-les-Bains.

     


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  • Je danse comme un derviche sur la piste aux étoiles
    Main droite tournée vers la lumière
    La gauche répartit les astres.
    Je grave les lois de l'univers. En 1919, John et Charles Ringling ont dévoré le Barnum & Bailey Circus.

    Burp !

    Je gravite autour de son centre. Les hommes Soleil me poussent hors de scène. Je m'accroche aux mots qui jaillissent ; veux rejoindre mes frères, mes semblables qui s'exhibent, jeter des paillettes aux queues des comètes, poussière sur l'orbe des gradins vides. 


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    Au café de la mère à boire, Clémentine tient le bar et le crachoir. 500 francs qu'elle les fera pousser, ses poils à double panache ! Oscar tope là et disparaît avec l'oseille. La femme à barbe s'en moque. Elle a gagné la gloire.


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  • Je suis ailleurs j'ai mal aux autres
    Je dé-couvre le        monstre         en moi
    Dans l'grand barnum mon tour de piste
    J'écris je gratte je l'montre du 

    Le grand Barnumdoigt

    Arme ta plume, petit freak
    Trompe la vie, porte le fake
    Au cœur haut plante la dague.


    Je suis j'écris des mots à vif
    Qui viennent d'en-bas valent pas tripette
    Je les encage

    l'exposition
    Pour qu'on me  lance   des       cacahuètes

     

    Arme ta plume, petit freak
    Trompe la mort, porte le fake
    Au cœur haut plante la dague.


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