• Adieu sourires, bonjour tristesse

    Dans la rue où les tueurs de sourires sévissent, les corps s'évitent. Combien de visages tronqués, encagés derrière ces nouveaux murs ? À leur place, des pages blanches qu'aucune encre n'anime, surtout pas de sympathique. En vain, l'on cherche les réactifs, la chaleur, qui les aviveraient.
    Les masques tueurs de sourires sont de sortie ; derrière eux sèment le vide dans les regards. La vie se terre au fond des yeux qui se fuient comme s'il fallait qu'ils se préservent ; la défense du refuge des derniers éclats d'humanité.

    Adieu sourires, bonjour tristesse


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :