• Sous les doigts du soleil
    Lanières d'un fouet
    Il y a ta nuque
    De sa claque la trace écarlate

                         Marque au fer rouge

                                             Du piment sur l'épiderme
                                             Enflamme les langues des pores
                                             Le chalumeau décape
                                             Des pelures des squames

    Ta peau arrache
    Crache le feu
    Fleur de soufre

    En cendre le cache-cou

    Pollen d'étoile

     

    Soleil battant


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  • Les chroniques d'un PAF en braille à l'INJA

     

    Mes Chroniques d'un père au foyer (Jacques Flament éditions) ont été traduites en braille par le GIAA PACA-Corse (Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes), et j'en suis très fier et très honoré. L'exemplaire de la traduction est référencé dans la Banque de données de l'édition adaptée (BDEA), gérée par l'INJA (Institut National des Jeunes Aveugles). On y trouve également les références d'un exemplaire en braille abrégé et d'un exemplaire en gros caractères. 
    Voir les références sur le site de l'INJA !


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  • Triomphe à Paris !
    Charles Sherwood Stratton brûle les planches et marque la saison théâtrale 1845 de son empreinte XXL. Il faut dire que le rôle était taillé à sa mesure et le costume du cousu main. Qui d'autre que le Général Tom Pouce aurait pu se glisser avec autant de vérité dans la peau du Petit Poucet ? Les auteurs Dumanoir et Clairville ne s'y sont pas trompés, qui ont écrit l'ouvrage pour lui, et le directeur du Théâtre du Vaudeville a su flairer avant tout le monde la bonne affaire en signant avec Barnum l'exclusivité de ses services.

    Tom Pouce petit poucet 

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90082311.r/


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  • La période est propice à la lecture !

    Je profite donc de la pause estivale pour revenir sur 5 de mes textes publiés en ligne ces 12 derniers mois et disponibles gratuitement. L'occasion d'y jeter un œil voire deux, si le cœur vous en dit.
    Il n'y a besoin que d'un clic pour y avoir accès. Ce serait dommage de se priver !

    Bonne lecture !

    - Tête à claques, sur le site des éditions de L'Abat-Jour, dans le n°20 de la revue L'Ampoule

    En trompette, sur le site nouvellescourtes.org

    - Maquille, sur le site des éditions de L'Abat-Jour

    Pom pom pfff, sur le site nouvellescourtes.org

    - Dia de los Muertos, sur le site des éditions de L'Abat-Jour, dans le n°23 de la revue L'Ampoule

     

    Des nouvelles en ligne et en accès libre pour l'été

     

    Et bien entendu, il y a aussi tous les textes de ce blog... en libre service !


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  • me gratte le front soupire lève la tête tiens il y a un fil d'araignée qui pend un vieux fil empoussiéré il se balance il n'y a pas un souffle il se balance quand même il en faut peu c'est tellement léger un vieux fil d'araignée que ça peut bouger avec rien en mouvement juste un imperceptible flux d'air qui se propage sans que le moindre cheveu soit déplacé je le regarde le fil pend au plafond c'est curieux que je ne l'aie pas remarqué avant je me demande depuis combien de temps il se trouve là quelques jours ou plusieurs semaines je l'avais peut-être remarqué mais n'y avais pas prêté attention des fois on remarque des choses on ne s'y attarde pas on n'intériorise pas ça stagne à la surface de la conscience puis ça coule dans ses limbes il faudrait que je l'enlève un coup de balai suffirait sauf que j'ai plus important à faire j'ai ce texte à rédiger avec tous ces mots qui ne viennent pas sûr que ça me faciliterait l'existence si le fil se décrochait de lui-même mais c'est peu probable ça ne tombe pas tout seul un fil qui pend c'est dommage je n'aurais plus à m'en occuper il voletterait jusqu'à moi dégoulinerait sur mon visage je n'y tiens pas mieux vaut que le fil demeure pendu là-haut tout bien considérer je m'interroge et le lecteur commence sans doute à s'ennuyer je le comprends à sa place moi aussi je m'ennuierais les histoires de fil qui pend ne m'intéressent que modérément peut-être que si je lui dis au lecteur si je lui dis que derrière moi sur le lit défait pendant que j'essaie de travailler sous le fil qui pend si je lui dis que derrière moi sur le lit défait une femme étendue et nue attend que j'en vienne à bout et m'y mette si je lui dis ça au lecteur s'ennuiera-t-il moins je peux légitimement me poser la question une femme nue derrière moi tandis que je regarde ce fil qui pend et qui risque d'y rester longtemps au plafond des semaines voire des mois si je ne lui règle pas son compte maintenant au fil qui pend il suffit que je passe à autre chose que je n'y pense plus et le problème se reposera le fil qui pend m'empêchera de me consacrer à l'essentiel aux mots à aligner il me détournera de mon travail surtout s'il se balance le fil qui pend au-dessus de moi d'autant qu'avec un simple coup de balai il ne pendrait plus

    p 122 : le fil au plafond (et le poil dans la main)


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